Vie nomade et enfants : les 3 aspects les plus positifs

L’une des questions qui nous est souvent posée, ou que l’on peut lire régulièrement sur les forums de familles qui sont tentées de sauter le pas, c’est : « Mais les enfants vont-ils se faire à cette vie nomade ? » De par notre expérience et toutes celles des personnes rencontrées, voilà les 3 aspects les plus positifs de cette vie pour des enfants :

1 – La vie en extérieur

La nature des enfants c’est de jouer, de découvrir, d’explorer. 🌿La nature🌿 est un terrain de jeu essentiel à tout âge, pour se ressourcer, observer, apprendre. La vie nomade, parce que l’espace de vie intérieur est limité, pousse vers l’extérieur beaucoup plus souvent. Le fait de voyager et de changer de coin régulièrement permet une grande diversité de découvertes, de lieux de promenade, de grands espaces. Il est prouvé que plus l’on passe de temps en extérieur, plus le moral est boosté et le risque de dépression diminue. Imaginez donc offrir à vos enfants cette possibilité de liberté et d’exploration. Pensez-vous vraiment qu’ils manqueront de quelque chose pour jouer et s’épanouir ?

2 – La proximité

Chez les bébés, tout le monde (ou presque) sait que le besoin de proximité avec ses parents est important, pour se sentir en sécurité, rassuré et suffisamment assuré pour s’éloigner et faire ses propres expériences. Dans un camping-car, une tente de toit, un fourgon, ou tout autre véhicule choisit pour la vie nomade, la proximité est telle qu’il n’y a pas de place pour mettre un monstre sous le lit 👹ou dans le placard, il n’y a pas de moment de séparation douloureux au moment du coucher, il n’y a pas de lieu de mise à l’écart possible. Ce qui pourrait être problématique pour des adolescents en recherche d’intimité ou d’isolement, est particulièrement favorable pour des enfants, encore plus pour des petits. Et cela n’empêche pas non plus de se trouver des temps et des espaces pour chacun, nous apprenons tous à communiquer sur nos besoins, chose essentielle dans cette vie pour chacun d’entre nous.

3 – Les rencontres

L’une des grandes peurs entendue est le risque de désocialisation des enfants. Vivre dans cette proximité uniquement en famille, dans des coins perdus de nature, et en plus faire l’instruction en famille, c’est comme si on les condamnait à être des marginaux totalement associables. Et bien, rassurez-vous, ce n’est pas le cas, c’est même tout le contraire ! L’être humain est un être social dans sa nature, il aime être au contact des autres. Les enfants ont en plus cette spontanéité qui leur permet d’aller vers les autres sans se mettre des barrières de langue, d’âge, ou de culture. Depuis le début de cette vie pour nous, nos enfants développent des facultés de communication qu’ils n’utilisaient pas ou peu avant. Peu importe où nous allons, ils repèrent les camping-cars, les enfants, ou simplement les personnes présentes, et leur rendent visite. Nous les trouvons régulièrement dans le camping-car des voisins, à la table de la famille d’à côté, ou à discuter avec une personne qui passe par là. Naël a la gentillesse de les prévenir dès qu’elle arrive : « Attention, je suis une bavardeuse ! » 😄

Pour conclure, le constat que nous pouvons faire et qui se verifie à chaque rencontre, c’est que cette vie nomade, quelle que soit le véhicule et le mode de voyage choisi, est parfaitement adaptée aux enfants. Si vous, parents, faites ce choix par conviction et plaisir, vos enfants vous suivront les yeux fermés et sans inquiétudes. Si vous êtes à l’écoute de vos enfants, vous saurez adapter votre vie aux besoins de chacun, autant les votres que les leurs. Pensez-vous que leur imposer une vie que vous n’avez pas choisi et dans laquelle vous n’êtes pas complètement épanoui, même si elle est plus conventionnelle, les rendra plus heureux ? Petite question à méditer… 😉